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Affichage des articles du avril, 2020

Le Coronavirus, une maladie professionnelle...ce qu'en pensent les Pétroleuses

Encore une annonce incongrue du gouvernement via Michel Castaner, notre ministre de l'Intérieur. Ce dernier souhaite que le coronavirus soit reconnu comme une maladie professionnelle pour tous ceux  qui contracteraient le virus dans l'exercice de leur fonction. Déjà une première remarque, un virus n'est pas une maladie. Deuxième remarque, lorsqu'une maladie supposée professionnelle ne figure pas encore dans le tableau des maladies professionnelles, il faut parfois des années avant que "cette nouvelle" maladie trouve sa place dans ce tableau et souvent après bien des démarches voire des procès. Je pense ici à tous les travailleurs en contact quotidien avec l'amiante qui ont bataillé longuement avant d'obtenir et pas toujours cette reconnaissance. Ne mélangeons pas tout. Aider ceux qui ont contracté ce virus dans l'exercice de leur fonction, oui bien sûr (et nos pensées vont vers le personnel soignant) mais comment en déterminer la source ?...

Edouard Philippe nous promène... Carton rouge des Pétroleuses

La grave crise sanitaire que nous traversons est révélatrice des maux de notre société. Elle met aussi en lumière les pratiques gouvernementales. Le gouvernement nous balade, nous infantilise, nous ment. Hier soir, 2 avril, vers 21h50, notre Premier ministre annonce que les épreuves du bac ne pourront pas se dérouler comme à l'accoutumée en juin, et ne pourront pas être reportées au mois de juillet. Acte. Mais nous le savions déjà. Plus surprenant, il rajoute : "c ela veut dire qu'il va falloir organiser ces épreuves d'une façon totalement neuve" voire dit-il "originale". Aujourd'hui, 3 avril, vers 11h15, le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, annonce que les épreuves du bac seront validées par contrôle continu. [nous ne polémiquerons pas sur les adjectifs "neuve" et originale" car le contrôle continu est déjà une pratique courante]. On peut s'interroger entre hier soir et ce matin : ont-il...