Les Pétroleuses

Vu l’immensité du territoire, se déplacer d’un point à un autre prend du temps. L’avion est souvent le moyen le plus idoine mais c’est passer, nous croyons à côté de sensations extraordinaires, que d’être seul(es) au monde, loin de tout, avec l’horizon qui n’en finit pas. C’est là où on prend conscience de cette immensité… Nous avons emprunté la route reliant Adelaïde à Darwin mais nous nous sommes arrêtées à Uluru soit plus de 1500 km sans voir âme qui vive si ce n’est quelques trains routiers les plus longs du monde qui arrivent lancés…très impressionnants et quelques rares 4x4 « égarés » comme nous ! Changement de décor… Le désert australien Le désert australien Le désert australien Le désert australien La route, une ligne droite, qui traverse le pays du Nord au Sud.

Coup de cœur pour Spolight , film de Tom MacCarthy qui dénonce les pratiques sexuelles des prêtres de l’Eglise catholique aux Etats-Unis (mais aussi dans le reste du monde). OUI nous avons aimé ce film dont l’histoire se déroule à Boston, justement pour le sujet traité, qui n’est pas sans rappeler La Mala Educación de Pedro Almodóvar. Le Boston Globe , quotidien américain basé dans la capitale du Massachussetts, compte parmi ses journalistes, une équipe spécialisée dans le traitement des dossiers plus délicats. Il s’agit de journalisme d’investigation. Cette équipe de journalistes, plus connue sous le nom de Spotlight (d’où le titre) va s’attaquer à l’Eglise au début des années 2000, dans une ville où la foi catholique est très prégnante. Dossier brûlant qui débouchera sur une triste vérité : 295 prêtes de Boston ont commis des attouchements, des viols sur des mineurs, protégés par une hiérarchie au courant des faits depuis au moins 1993-1994, protégés par le Cardinal Law...

« Condamné pour pédophilie, un professeur continuait à enseigner »…un titre qui en dit long sur les aberrations de notre système éducatif et sur le dysfonctionnement du Ministère de l’Éducation nationale. Une nouvelle fois, nous sommes atterrées face à la teneur de l’article paru aujourd’hui samedi 20 février 2016 dans notre quotidien Sud Ouest . Car malheureusement ce n’est pas la première Affaire… Dire qu’une commission paritaire académique, au lendemain des faits en 2007, avait conclu à l’unanimité (soit 35 membres) « à l’absence de sanctions au motif que la matérialité des faits reprochés était sujette à caution et que le doute devait lui profiter ». Oui unanimité de trente-cinq personnes. Ont-elles bien dormi depuis l’arrestation de cet enseignant le 10 février dernier qui détenait sur son téléphone portable plusieurs milliers de photos à caractère pornographique et des vidéos dont une le filmant en train de commettre une agression sexuelle sur mine...

Lulu Piéton n'a pas compris ses 30 minutes d'attente à l'arrêt de bus Peyronnet (premier arrêt sur la liane 1 au départ de la Gare Saint Jean). Arrivé à 16h25, il n'est monté dans le bus qu'à 16h55.  Un problème sur la ligne ? Bizarre car dans l'autre sens, il a vu passer 4 bus de la même ligne dans le même intervalle ! Interrogé par Lulu Piéton, le chauffeur s'est montré évasif et a prétexté des problèmes de trafic. Peu convaincu (et à raison...seuls 300 mètres séparent la gare de l'arrêt Peyronnet), Lulu Piéton se demande juste si son café était bien chaud et sa cigarette délicieuse ! Vive les chauffeurs de TBC qui ne se soucient guère des usagers et n'en sont pas à leur premier coup d'essai. Lulu Piéton, la prochaine fois, marchera.

La nouvelle est tombée il y a quelques jours : l’Etat n’assurera la surveillance des plages que du 20 juillet au 22 août 2016, laissant aux communes littorales la responsabilité de la surveillance des baignades. En dehors de cette période, l’Etat se désengagera entièrement comme si notre été se résumait à ces 30 jours…à moins que les prévisions météorologiques aient prévu un été si pourri...expliquant cette décision !!! Non, soyons plus sérieux. S’agit-il d’un transfert de compétences ou juste une réduction du budget consacré à la sécurité des Français quand ils prennent du bon temps, les pieds dans l’eau ? Car si nos littoraux sont attractifs, ils n’en sont pas moins dangereux avec notamment la formation des baïnes, responsables chaque année de nombreuses noyades. Mais on le sait, il ne s’agit pas malheureusement d’un transfert de compétences car les communes ne recevront pas en retour une enveloppe budgétaire. Le problème est posé : l’Etat a fait un choix et p...