Carton rouge à l’Éducation nationale…Coup de gueule des Pétroleuses
« Condamné pour pédophilie, un professeur continuait à enseigner »…un
titre qui en dit long sur les aberrations de notre système éducatif et sur le
dysfonctionnement du Ministère de l’Éducation nationale.
Une nouvelle fois, nous sommes atterrées face à la teneur de l’article paru
aujourd’hui samedi 20 février 2016 dans notre quotidien Sud Ouest. Car malheureusement ce n’est pas la première Affaire…
Dire qu’une commission paritaire académique, au lendemain des faits en 2007,
avait conclu à l’unanimité (soit 35 membres) « à l’absence de sanctions au
motif que la matérialité des faits reprochés était sujette à caution et que le
doute devait lui profiter ».
Oui unanimité de trente-cinq personnes. Ont-elles bien dormi depuis l’arrestation
de cet enseignant le 10 février dernier qui détenait sur son téléphone portable
plusieurs milliers de photos à caractère pornographique et des vidéos dont une
le filmant en train de commettre une agression sexuelle sur mineur ? Pris
sur le vif ! Des preuves, elles sont là !
Combien d’agressions ? Combien de victimes innocentes ?
Le Ministère de l’Éducation nationale avait connaissance des faits et n’a
pris aucune mesure de protection…a laissé cet homme continuer à être entouré de
potentielles jeunes victimes. Notre indignation va bien au-delà de ces propos.
Je suis enseignante dans plusieurs établissements mais dans le privé. Régulièrement,
je dois fournir au Rectorat un extrait de mon casier judiciaire (n°3) qui prouve
que je n’ai commis aucun délit puisque sur ce bulletin figurent les
condamnations.
Pourquoi les enseignants du public n’auraient pas à fournir à chaque
rentrée cet extrait de casier judiciaire ? Pourquoi ont-ils un régime
particulier de faveur ? Qu’ont-ils de plus que nous enseignants du privé ?
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