La semaine digitale…Ce qu’en pensent les Pétroleuses

Nous voilà bien…Après la semaine de la presse, la semaine du développement durable, ………..la semaine digitale est arrivée ! Digitale, me direz-vous ? Oui, DIGITALE. 

Entendons par là une semaine dédiée aux moyens modernes de communication et plus particulièrement à l’Internet urbain. Tout un programme en soi.

Et pour fêter cet événement très important et vital, n’ayons pas peur des mots, le wifi gratuit est arrivé sur les quais bordelais, entre le pont de Pierre et le Hangar 14. Concrètement, vous pouvez désormais vous connecter à Internet sans fil via votre ordinateur portable, Smartphone ou tablette pendant une heure (connexion renouvelable autant de fois que vous le désirez). Il suffit juste de s’inscrire.

Quel progrès avons-nous là !!! Imaginez un bel après-midi ensoleillé sur le miroir d’eau face à la Garonne, et des dizaines de badauds connectés à Internet, ne quittant pas leurs écrans des yeux de peur de manquer l’information capitale du moment !!! Des dizaines de badauds seuls au monde avec eux-mêmes, ignorant totalement leurs voisins, eux-mêmes obnubilés par leurs écrans. Bonjour la communication !!!

Mais où est donc passée la véritable communication, celle qui permet l’échange ? Le réel n’est-il pas préférable au virtuel ?

Commentaires

  1. Les Pétroleuses13 avril 2012 à 12:12

    Chère pétroleuse, te voilà montée sur tes ergots, tu n’apprécies pas le monde merveilleux du virtuel.
    Pourtant, imagine il y a quelques années, tous ces pauvres internautes cloués chez eux, l’œil hagard rougi par les ténèbres d'un studio humide, orienté plein nord donc glacial, la mâchoire légèrement tombante d’où s'écoulait un filet de bave -signe indubitable d'un début de dégénérescence cérébrale-.

    Et imagine maintenant cet internaute enfin libéré de ses chaînes, il va pouvoir se livrer à son plaisir solitaire en pleine lumière, devant tout le monde, vautré au milieu d'une prairie champêtre en plein centre ville, sous l’œil attendri des "trois grâces du commerce", les papillons viendront délicatement se poser sur son épaule pendant qu'il tweetera son bonheur en 140 caractères maxi à ses milliers d'amis -au delà c'est plus du bonheur, ça frise l'indécente- .
    On ne remerciera jamais assez la WIFI, combien de maladies dues à la sédentarisation de ces "home-potatoes" qui seront évitées, avitaminose décalcifications, carences en tous genres dues au manque de soleil et d'air pur.

    N'oublions pas l’activité physique que l'internaute s'imposera pour se rendre dans ces idylliques endroits ou il risque bien de rencontrer la "tweeteuse" de ses rêves.
    Tu es bien ingrate chère pétroleuse, je soupçonne de ta part un brin de jalousie teintée d'envie, ne serais-tu pas un de ces rats* de bibliothèque qui trottine dans les allées sombres et poussiéreuses des bibliothèques et archives de province pour reconstituer une généalogie précaire de familles abâtardies par de nombreux rejetons issus de bergères un peu lestes ...

    Pour faire bonne mesure, je te parlerai la prochaine fois de la réalité... augmentée, ignare du net que tu es!

    Rat* n'est pas péjoratif, on remplacera par charmante souris bien entendu."Bernard Le Vaudois

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