Jalousie, envie, frustration…Ce qu’en pensent les Pétroleuses
Selon la définition du Littré, la
jalousie est un mauvais sentiment qu’on éprouve quand on n’obtient pas ou ne
possède pas les avantages obtenus ou possédés par un autre...ce qui peut donc
engendrer de la frustration. Rien de très joli en soi…Mais pourquoi ce
sentiment est-il si présent chez certains êtres humains jusqu’à leur faire
commettre l’irréparable ? Est-ce pathologique ? Est-ce une forme de
démence ? Est-ce un problème éducatif ?
Rassurez-vous, nous ne sommes pas des psychiatres, ni des psychologues et
n’avons pas de théorie toute faite sur la question…Nous avons seulement
quelques interrogations à ce sujet.
Il semblerait que la jalousie fasse partie intégrante du genre humain. Elle
serait même innée…d’ailleurs, il est fréquent d’entendre à la naissance d’un
cadet que l’aîné est jaloux car son entourage apparaît plus intéressé par le
petit dernier.
Les parents ont un rôle éducatif à jouer pour "gérer" les
frustrations de leurs chérubins, apprendre le partage. Ces frustrations peuvent
être constructives pour aider à grandir, mais peuvent aussi devenir source de
conflit intérieur, générer des envies qui se transformeront en jalousie.
Nous serions tous jaloux. Soit admettons. La jalousie ne serait-elle donc pas
plutôt multiple ? Quelle similitude peut-il y avoir entre cet aîné qui se
sent délaissé et celui qui en vient à tuer sa compagne parce qu’elle l’a
quitté ?
Pourquoi envier ce que l’on ne possède pas ? Si le fait de ne pas
posséder rend si jaloux, pourquoi ne pas changer la donne ? Pourquoi ne
pas tout tenter (par tous les moyens…mais moraux) pour parvenir à cette
possession ? Mais il y a une règle à laquelle on ne peut déroger :
nous n’appartenons à personne. L’être humain n’appartient qu’à lui-même.
Cette possession n’est pas seulement matérielle, cela va de soi. Pourquoi
certains obtiennent-ils facilement une reconnaissance sociale et sont
appréciés ? Pourquoi d’autres, non ? Ne serait-ce pas seulement un
problème de personne ? Se remettre en question et comprendre pourquoi nous
ne plaisons pas, n’est-il pas la première étape de guérison face à cette
maladie qu’est la jalousie ?
Nous sommes certaines que l’homme a en lui les ressources pour changer. Ce
n’est pas toujours facile, certes, mais cela ne relève pas non plus de
l’utopie. Il faut vraiment le vouloir et être convaincu du bien-fondé de la
démarche. Certains auront besoin d’aide, d’autres y parviendront seuls.
Ce qui est sûr, c’est que se voiler la face est peut-être le début d’un
non-retour, se couper définitivement du monde, se poser en victime, cela
devient une maladie, qui peut se transformer en démence persécutrice. Mieux
vaut alors prendre ses distances et se protéger des êtres nuisibles.
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