Diplôme National du Brevet 2016…Une honte…Coup de gueule des Pétroleuses
Nous ne décolérons pas depuis le début des épreuves du Diplôme National du
Brevet 2016. Honte à l’Education nationale qui favorise le nivellement par le
bas et prend nos jeunes pour des abrutis en donnant des directives aberrantes
aux surveillants et correcteurs des épreuves. Merci à mes espions…de me fournir
ces informations.
Commençons par la dictée dont nous vous livrons le texte :
« Mais il est six heures du soir. La nuit vous entre dans les yeux. On
n’a plus que ses mains nues, que toute sa peau offerte à la boue. Elle vous
effleure les doigts, légèrement et s’évade. Elle effleure les marches
rocheuses, les marches solides qui portent bien les pas. Elle revient, plus
hardie, et claque sur les paumes tendues. Elle baigne les marches […], les
engloutit : brusquement, on la sent qui se roule autour des chevilles…Son
étreinte d’abord n’est que lourdeur inerte. On lutte contre elle et on lui
échappe. C’est pénible, cela essouffle ; mais on lui arrache ses jambes,
pas à pas ».
Ces jeunes qui passent actuellement le DNB sont âgés entre 13 et 15 ans et
passent certainement pour la majorité d’entre eux au lycée. Une petite dictée
de huit lignes au présent tant qu’à faire ! Voilà le niveau en fin de
collège.
Une dictée simple, sans accords complexes, sans mots difficiles. Mais
croyez-nous, dans les salles d’examen, au tableau, il a été demandé à ceux qui
assuraient la lecture (ou la surveillance de la salle) d’écrire au tableau le
verbe effleurer. Oui, vous lisez bien !
Je passe sous silence les questions posées lors de la première partie de
l’épreuve. Une vous éclairera : « quel est le temps verbal dans ce
texte ? »…(le texte de la première partie était au présent de l’indicatif !!!).
Déjà avec l’épreuve du français, nous étions anéanties…mais avec l’épreuve
d’histoire, là nous sommes tombées dans un gouffre. Encore des directives
scandaleuses, à croire que l’Etat cautionne totalement ce nivellement par le
bas et ne perçoit pas l’importance de la culture !!!
Parmi les questions en histoire, les collégiens devaient donner la date du
droit de vote des femmes…1944 pour ceux qui l’ignoreraient encore ! Les
correcteurs ont reçu la consigne d’accepter la date de 1848, celle qui accorde
le droit de vote aux hommes…sous prétexte que l’on trouve souvent dans les
livres qu’en 1848 a été adopté le suffrage universel en France…qui n’était donc
pas universel mais masculin…les femmes devant attendre encore presque un siècle
pour voter ! Du grand n’importe quoi…Finalement quelle importance que de
faire la distinction entre du bœuf et du porc…ce sont des viandes après tout,
quelle importance que de faire la distinction entre un brugnon et une pêche…ce
sont des fruits…
Rien d’étonnant qu’arriver en terminale une élève vous demande :
Madame, on parle de politique monétaire parce que c’est la monnaie de la terre !
Mais oui…si vous saviez ce que les enseignants peuvent entendre…
Nous vous
laissons méditer sur le contenu de cet article…
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