C’est pour une semaine de farniente que nous avons choisi la République dominicaine après avoir crapahuté, sans relâche, en Guadeloupe, pendant une huitaine de jours. Pour d’autres raisons, nous avions aussi besoin de ce laps de temps « farniente » pour reposer nos esprits. Il était évident qu’avant d’aller installer nos serviettes de plage, nous ferions un détour par la capitale, Santo Domingo, pour nous imprégner de son passé colonial à travers les vestiges hérités de l’époque moderne.
Pour tout dire, nous avons été déçues par Santo Domingo : une ville sale, bruyante, et un quartier colonial bien pauvre comparativement à La Habane, que nous vous ferons découvrir ultérieurement. Et surtout impossible de se promener dans l’artère principale commerçante sans être sans arrêt, apostrophées avec un sempiternel : « tienes dinero ? ». Santo Domingo ne mérite pas vraiment le détour.
La République dominicaine, c’est aussi une drôle de façon de conduire. Il n’y a guère de contrôles routiers (la police paraît bien inexistante), et le respect du code de la route ne semble pas être la priorité des Dominicains. On roule un peu comme on veut, on double à sa guise sans se soucier de savoir si un véhicule arrive en sens inverse…sans parler des nids de poule monstrueux qui sillonnent les routes (remarquez ce n’est pas qu’une spécialité de la République dominicaine…Cuba n’est pas mal dans son genre). Bref, nous avons frôlé le pire : cela fait tout bizarre de voir une voiture arriver sur vous, heureusement le bas-côté était large…Ce n’est pas pour rien que dans notre voiture, était marqué sur un petit panneau : « Este vehículo es guiado por Dios ». Enfin, en attendant, nous avons eu bien peur.
Cela fait aussi bizarre de voir dans les villages traversés des morceaux de viande suspendus dans les airs et attaqués par des essaims de mouches. Nous sommes bien loin de notre monde aseptisé, des contrôles sanitaires. Beurk !
A nous donc Punta Cana. Pour beaucoup, c’est le paradis…Faudrait pas exagérer, non plus. Punta Cana, c’est une plage sympa où se succèdent sur des kilomètres, des hôtels Resort tous plus beaux les uns que les autres. Mieux vaut d’ailleurs regarder vers la mer que vers l’intérieur des terres. Car à l’extérieur des complexes touristiques, ce n’est que misère et saleté. C’est aussi, ça, la République dominicaine et l’environnement proche de Punta Cana. Ne soyons pas trop critiques, nous avons quand même apprécié les transats sous notre paillote, les bains matinaux, les balades le long de la mer, et la sortie touristique par excellence : aller nager au milieu des raies et des requins dormeurs.
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La maison du premier gouverneur (XVIe) transformé en hôtel |
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Santo Domingo |
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Santo Domingo |
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Punta Cana |
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Punta Cana |
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