La fête des mères…Ce qu’en pensent les Pétroleuses
Hourra, dimanche, c’est la fête des mamans. Réjouissons-nous,
nous risquons d’être gâtées, d’avoir des milliers de bisous, d’entendre
« maman je t’aime, maman t’es la meilleure des mamans ».
Pourtant combien vont pleurer ?
Combien seront seules ?
Combien ont été mises au pilori par leurs enfants ?
Combien ont été jugées et délaissées par leurs enfants ?
Combien ont été vendues pour une bouchée de pain ?
Pas plus tard que cette semaine, à
quelques jours donc de cette fameuse fête des mamans, entre sa mère et une
rentrée d’argent de 6 200 euros, un adolescent a choisi en son âme et
conscience, les 6 200 euros et a affirmé avoir fait le bon choix.
Nous pensons donc à ces mères, à cette
mère…qui ont désiré, porté, attendu, chéri leur enfant et qui sont aujourd’hui
bien seules.
Nous pensons à cet adolescent et à
sa vénalité, à sa cupidité extrême. L’appât du gain aura été le plus fort.
Et l’amour dans tout cela, où
est-il ? Les sentiments ont-ils encore leur place dans notre
société ? Et le respect … ? Nos enfants veilleront-ils sur
nous ?
Soyons réalistes. La société a
changé, et changé en mal. Les valeurs ont disparu. Triste constat.
Vive les mamans, non ? Nous
pensons à toutes ces mères qui endurent, subissent et prennent parfois des
coups…Nous pensons à toutes ces mères qui ont beaucoup donné et qui n’ont plus
rien.
Il ne leur reste plus qu’à faire
leur deuil…de l’enfant tant chéri qui les a laissées sur le bas-côté sans
remord.
Autre génération, autre temps.
Cette semaine, j’ai invité ma maman au restaurant pour la fête des mamans…Elle
était si heureuse.
Chère pétroleuse,
RépondreSupprimerComment ne pas être sensible à tous ces arguments filiaux, en effet combien de mères courages finissent dans l’oubli et la solitude, l’ingratitude et l’égoïsme prospèrent sur les ruines de notre société de plus en plus frileuse et repliée sur elle-même mais n’oublions pas qu’il existe ou a existé encore de nombreuses « Folcoches ».
Génératrices de souffrances et désespoir pour leur progéniture, silencieuses ou à peine évoquées elles empoisonnent la vie des personnes qui ont eu à subir leur perversité.
J’ai eu malheureusement l’occasion de m’entretenir de l’enfance de plusieurs de mes amis et quelle n’a pas été ma surprise de découvrir qu’un nombre non négligeable d’entre eux avaient subis des brimades, vexations graves, voir des coups réguliers et pire qui frise l’indicible.
Sur un dizaine de personnes rencontrées, j’ai eu au moins trois à quatre témoignages bouleversants, ce qui me parait beaucoup sur ce petit échantillon.
Attention il ne s’agit pas de la paire de baffes souvent méritée ou punition un peu sévère, mais d’actes répétés et graves. En cause les parents dans son ensemble mais souvent les mères dont la perversité n’avait d’égale que celle de la brutalité des pères.
Aucun rapport avec le niveau d’éducation ou la richesse des familles.
C’est des adultes perturbés, en souffrance qui ont beaucoup de peine à expurger leur douleur silencieuse, c’est parfois la haine prend le dessus et conduit certains à des comportements inexplicables pour leur entourage.
Je souhaite à tout ces enfants devenus adultes de surmonter leurs chimères et qu’ils fassent la paix avec leurs géniteurs mais pour certains ça frise l’impossible.