Les Etats-Unis en 2010 (1)…Les Pétroleuses en vadrouille

Une fois n’est pas coutume…pour ce voyage, riche, très riche en découvertes, nous avons décidé de vous le raconter à l’américaine…en 6 épisodes !!
First one. Ou plutôt les péripéties pour partir ! Départ 12 juillet. Nous sommes prêtes, et cette fois-ci, nos sacs à dos sont de sortie. Comme des vieilles routardes, faute de chauffeur, nous prenons le bus pour aller à l’aéroport. Pas si compliqué en fait, l’arrêt de bus est en bas de chez nous ! Prévoyantes, nous décollons de l’appartement à 7h30 pour une arrivée à l’aéroport de Mérignac une heure plus tard. Tout va bien. Il est 8h30 : il nous reste deux heures avant le décollage pour Roissy et notre avion Paris-Boston est prévu à 13h. Nous sommes largement dans les temps. Ah ! Notre avion ne décollera qu’à 10h30…Ce n’est pas bien grave. Une demi-heure, ce n’est pas beaucoup. Finalement, il est prévu pour 11h. Nous prenons notre mal en patience. Nous commençons juste un peu à nous inquiéter car nous venons d’apprendre le pourquoi du retard. Il a fait un terrible orage sur Paris et les pistes de l’aéroport sont impraticables. Même le premier vol du matin a fait un AR Bordeaux-Paris sans pouvoir atterrir sur la capitale. Enfin, nous sommes dans l’avion mais il est midi !! Et notre avion pour Boston décolle dans moins d’une heure…c’est fichu. Nous atterrissons à 13h10, autant dire que notre avion est parti sans nous. Mais en vieilles roublardes que nous sommes, à peine sorties du cockpit, nous nous mettons à courir car, on le sait, les avions sont souvent en retard. Les aéroports, on connaît. Nous courrons à en mourir. Premier contrôle de passeports, nous demandons si l’avion pour Boston a décollé…La chance est de notre côté, il a du retard. Nous continuons de courir et arrivons enfin à notre porte d’embarquement. Ouf, il y a encore une hôtesse. Nous nous présentons et oh stupeur, nous apprenons que nos places ont été annulées puisque, malgré moult appels, nous ne nous étions pas présentées au comptoir. Essoufflées, lessivées, c’est tout juste si le ciel ne nous tombe pas sur la tête !!! L’hôtesse devant l’incompétence de sa compagnie (Air France pour ne pas la citer, qui n’a pas prévenu que l’avion en provenance de Bordeaux avait du retard), prend son téléphone et appelle ses collègues déjà à bord. Finalement, il reste deux places mais elles ne sont pas à côté. Ce n’est pas bien grave. Nous nous débrouillerons et effectivement, ce n’est qu’une formalité. A peine à bord, en 5 minutes, nous nous retrouvons assises l’une à côté de l’autre, au fond de l’appareil. Détail qui va avoir son importance dans les minutes qui suivent. Nous décollons de Paris à 15h45 soit avec presque 3 heures de retard. Trente minutes plus tard, de bonnes odeurs viennent chatouiller nos narines. C’est que depuis ce matin, nous n’avons pas franchement beaucoup mangé, à part la moitié d’un sandwich acheté à la va-vite avant de monter dans l’avion à Mérignac. Arrivé à notre niveau, avant-dernière rangée de sièges, le steward se penche vers nous et nous annonce très paisiblement qu’il y a un petit problème, il n’y a pas assez de repas !!! Nous nous regardons, et là mon sang ne fait qu’un tour (avec mon ton aimable des grands jours) : « comment ça ? Il n’y a pas assez de repas. Nous n’avons pas mangé depuis ce matin, nous décollons avec 3 heures de retard, nous avons attendu  à Bordeaux toute la matinée et là vous me dites que nous ne mangerons pas. J’aimerais voir votre chef de cabine… ». Dix secondes plus tard, ce dernier arrive, se confond en excuses puis nous explique que nous allons quand même manger, une fois que les classes dites d’affaires auront fait leurs choix car il y a un doute sur une série de plateaux au niveau de la qualité alimentaire. Et nous avons drôlement bien mangé !!! Pour la petite histoire, dans les avions, en classe économique n’est prévu qu’un plateau par passager embarqué, par contre dans les classes affaires, chaque passager a le choix entre deux menus !!! Il est presque 17h et nous faisons notre repas de midi.
Un vol tranquille, sans histoire et relativement court. Nous voilà à Boston. Ne nous reste plus qu’à récupérer nos sacs à dos. Nous scrutons, scrutons…force est de nous rendre à l’évidence. Nos sacs à dos ne sont pas là. Direction le bureau des réclamations. It’s good for us. Nous n’avons pas parlé anglais depuis un petit moment, alors pour s’y remettre, rien de mieux que d’aller expliquer en english que nous n’avons pas nos bagages. C’est cool, nous repartons avec les pochettes Air France « premières nécessités ». Si tout va bien, nos bagages nous serons livrés dans la nuit, ils ont dû rester à Paris ! Nous allons prendre le métro pour rejoindre le centre de Boston. Pas de problème. Et nous arrivons à destination, les mains dans les poches sans bagages. Epuisées nous nous endormons tant bien que mal après un rapide repas. Finalement, nos sacs arrivent à 5 heures du matin !!! Ouf, on s’en tire bien. Nos vacances américaines peuvent commencer ! Prochain épisode dans quelques jours.

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