L’image que l’on donne… Ce qu’en pensent les Pétroleuses
La première
impression que l'on a de l'autre est visuelle.
On le dit souvent
l’habit ne fait pas le moine, les apparences sont souvent trompeuses… Des
phrases maintes et maintes fois prononcées et entendues. Reflets
malheureusement d’une triste réalité. Nous le savons tous même si parfois au
premier abord, notre regard ne peut s’empêcher de juger. Faiblesse de l’être
humain en quelque sorte… Que dire alors de l’image que nous donnons de
nous ? Que dire de l’image que les autres ont de nous ? Cette image
est-elle le reflet de ce que nous sommes vraiment ?
Nous nous construisons au travers de notre vécu, de nos
expériences, de notre histoire familiale. Les passages obligés de l'enfance, de
l'adolescence nous façonnent et nous permettent d'acquérir la confiance
nécessaire pour affronter le monde. Notre image personnelle évolue donc
avec les années et le milieu dans lequel nous vivons.
Nous en parlions
dernièrement avec un couple d’amis. Dans nos métiers respectifs, nous nous
demandions, nous qui appartenons au "clan des quinquas", comment nos
jeunes collègues pouvaient nous percevoir ? Nous n’avons évidemment pas la
réponse mais seulement quelques idées. Nous représentons sans doute une forme
« d’autorité », nous sommes aussi certainement la
« mémoire » dans notre entreprise…
Peut-être nous
trompons-nous lourdement… Les autres nous perçoivent-ils comme des vieux,
dépassés par le temps… des has been à
mettre au placard et à bâillonner…Ce qui est sûr, c’est que certains doivent
avoir une image erronée de nous simplement parce qu’ils n’ont pas pris le temps
de nous connaître et se sont arrêtés aux apparences…Mais après tout, nous ne
faisons pas notre vie avec eux alors qu’importe finalement qu’ils aient une image
déformée de nous.
En fonction du
"costume ou de l'uniforme" que nous revêtons, les autres nous
perçoivent d'une certaine façon ou d'une autre. Se dégagent de nous, des
sentiments, de l'émotion, notre physique attire ou repousse ; et n'oublions pas
que l'essentiel de notre communication avec l'autre est non verbale, donc basée
sur une impression sur notre apparence.
Le regard alors posé
sur nous modifie cette apparence en fonction de l'affect ou du détachement de
la personne qui nous regarde ou bien encore de ses pensées (quelqu'un a dit :
"Je suis ce que l'on pense de moi"..)
L'on peut donc se
retrouver avec autant d'images de soi renvoyées par autant de personnes qui
nous regardent.
Par contre, il peut être douloureux de s’apercevoir que
vos proches, eux aussi, se sont arrêtés aux apparences et n’ont pas su
comprendre votre moi intérieur, n’ont pas vu comment vous étiez… Ne vous
connaissent pas finalement. Nous ne briserons pas pour autant notre carapace,
elle nous protège si bien du monde extérieur et tant pis, si nous sommes mal
perçu(e)(s). L’essentiel n’est-il pas d’être en accord avec soi ?
"Je suis comme je suis....j'aime comme
j'aime....."
« L’habit ne fait pas le moine »
RépondreSupprimer*Selon certains, ce proverbe viendrait d'une déformation progressive de la traduction de l'expression latine de Plutarque 'barba non facit philosophum' qui signifiait 'la barbe ne fait pas le philosophe'.
D'autres disent (des mauvaises langues) qu'il aurait pour origine un fait historique : en 1297, pour réussir à s'emparer par la ruse de la forteresse bâtie sur le rocher monégasque, François Grimaldi et ses compagnons d'armes se sont déguisés en moines franciscains, fait rappelé sur les armoiries de Monaco
*http://www.expressio.fr/expressions/l-habit-ne-fait-pas-le-moine.php
Méfions-nous du paraître…
Je ne peux m’empêcher de penser à Cedric Vilani, génial mathématicien de 36 ans brillant lauréat de la médaille Fields en 2010. Si vous l’avez vu dans les médias en photos, vous pensez d’abord au clone de Frédéric Chopin une caricature romantique. Cet homme d’une intelligence et d’un humanisme fascinant nous fait revisiter les maths comme une promenade dans un jardin fleuri.
J’ai bien essayé de me laisser pousser les cheveux et de mettre un jabot de soie à mon cou, je n’arrive toujours pas à faire une règle de trois.
Peau d’âne…
Où comment se protéger d’un tabou absolu, l’inceste en se cachant sous des oripeaux les plus vils et les plus sales. Ce conte est terrifiant, je n’ai jamais eu le courage de le lire à mes enfants, il nous plonge dans les profondeurs de la psychanalyse freudienne, en poussant à l’extrême l’importance du vêtir comme une cuirasse ou plutôt un rempart pour sauver la pureté virginale.
Combien de peaux d’âne continuent d’errer parmi nous sans que nous le sachions…
Diogène et son tonneau…
En voilà un qui cherchait résolument à choquer son entourage par ses saillies et son comportement pour le moins original, dommage que l’on a retenu de lui que des anecdotes plus ou moins véridiques.
On l'aurait vu parcourir les rues d'Athènes en plein jour, une lanterne à la main, déclarant à ceux qui lui demandaient ce qu'il faisait : « Je cherche un homme. » (parfois traduit « Je cherche l'homme ») . Cet « homme » symbolique n’est-il pas celui que nous essayons de découvrir en rencontrant les autres ?
Un mec sympa ce Diogène, j’aurais aimé le rencontrer pour lui faire… de l’ombre !
Ps : un petit mot d’encouragement à écrire pour toi chère pétroleuse me ferait tant plaisir…