Ah si la grammaire pouvait être enseignée différemment, peut-être aurait-elle plus d’adeptes, moins de réfractaires. Je me souviens de mes années collège, de ma prof de français qui un jour, sur un contrôle de grammaire, avait mis comme annotation : « Tu n’aimes pas la grammaire, elle te le rend bien (3/20) ! ». Je n’ai pas oublié malgré le temps passé. Cela ne m’a pas empêché pour autant de devenir moi aussi prof d’histoire/géographie et de français ! Mais si Erik Orsenna avait pu écrire La grammaire est une chanson douce au temps de mon adolescence, peut-être serais-je devenue une inconditionnelle de la grammaire, peut-être aurais-je mieux compris ses subtilités et son intérêt. Ce livre adorable, touchant, peut vous aider, si besoin est, à véritablement vous réconcilier avec cette discipline. Pour nous, c’est fait depuis pas mal de temps déjà ! En voici quelques passages : « Le français est votre pays. Apprenez-le, inventez-le. Ce sera, tout...
Une petite piqûre de rappel. Un calligramme « est un poème dont la disposition graphique sur la page forme un dessin, en général en rapport avec le sujet du texte, mais il arrive que la forme apporte un sens qui s’oppose au texte. Cela permet d’allier l’imagination visuelle à celle portée par les mots ». L’an dernier, en classe de Seconde professionnelle, nous avions parlé de poésie et de ses diverses formes. Pour illustrer le cours, je leur avais demandé de faire un calligramme sans toutefois imposer de sujet. Ce travail était à faire à la maison. J’ai bien entendu eu droit à un certain nombre de plagiats (d’où un exposé ultérieur sur : La propriété intellectuelle). Quant aux autres, j’avoue avoir eu quelques surprises dont celui qui suit : « Le caca sort des fesses comme un pont ...
Une de mes élèves m’a prêté ce livre en ajoutant : « tous les profs devraient lire ce livre, cela changerait peut-être leur façon de faire ». Elle n’a pas tout à fait tort sur bien des points. Notre enseignement doit s’adapter, c’est vrai. L’école pour tous est une utopie, nous le vivons tous les jours. Mais les Hautes Instances semblent l’ignorer et continuent de se fourvoyer et à former des bataillons de cancres. Ce livre aborde le sujet de l’enseignement sous un angle bien différent…à travers le regard d’un cancre, qui n’est autre que celui de l’auteur…Les vérités se succèdent mais le ton reste léger et l’humour omniprésent, permet d’aborder cet aspect sombre de l’Ecole, sans tomber pour autant dans un catastrophisme définitif. Publié en 2007, il a reçu le prix Renaudot. En voici quelques extraits : « Je ne comprenais pas. Cette inaptitude à comprendre remontait si loin dans mon enfance que la famille avait imaginé une légende pour en dater les o...
carpe diem ok mais aux amandes tout de même
RépondreSupprimerAh j'oubliais et rose à l'arête!
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